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:: Caméscope mini DVD Sony DCR-DVD91E  -  28/12/2004

Merci petit papa Noël, grâce à toi voilà la famille en possession d'un petit caméscope, le Sony DCR-DVD91E. Cet article concernera la prise en main de l'appareil.

La DCR-DVD91E utilise des DVD-R et DVD-RW 8 cm comme support d'enregistrement. Comme pour les disc classique, le DVD-R ne s'enregistre qu'une fois et le DVD-RW plusieurs fois (1000 selon les données constructeur). Premier bémol, le prix de ces mini-dvd. Le tarif actuel pour un DVD-R 8 cm est de 10 € et pour un DVD-RW environ 15 €. Pour le DV ça tourne plus vers les 16 € pour 3 k7 de 1h. Alors que la, cerise sur le gâteau, les mini-dvd ne contiennent que 1.4 Go, soit 30 minutes d'enregistrement. Je vous laisse faire les calculs... Mais c'est pas fini, 30 minutes oui, mais en standard. Sur la caméra il y a un mode HQ (haute qualité) qui nous donne pour le même support, seulement 20 minutes d'enregistrement... Vous l'aurez compris, le premier point faible de cette caméra, c'est le coût des supports vierges.

Mise à jour, le 22/02/2007
Depuis mon article, les DVD cam ont un petit peu proliférée, ce qui à, du coup, fait baisser le prix des DVD vierges. Tout les tarifs viennent d'internet, sans les frais de port.
En 1.4 Go 30 min, ca va de 2 € à 5 € pièce à l'unité, en pack de 5 DVD 12€ et par 10 DVD en spindle 7.50 €.
En 1.4 Go RW, lot de 10 en boitier, 20 €, par 5, 15 €
En 2.8 Go (double face, 60 min) 6 € pièce et pour un RW 12 €

Sinon, pour ce qui est de l'ergonomie général ça va à peu près. Je suis grand, 1m93, donc de grande main et la pas de problème, la bête tiens bien en place, tout les boutons sont facilement accessible, mais gare aux gros doigts, qui comme sur tout les appareils moderne et de plus en plus petit, l'accès à certaines touches relève du calvaire. D'ailleurs, le bouton de la commande de zoom aurait mérité d'être un peu plus grande, je trouve qu'on manque de confort. En revanche, le contrôle de vitesse de "zooming" est très précis. Je n'ai pas encore essayer avec le mode zoom numérique, mais est-ce vraiment utile...   

Ce modèle de la nouvelle gamme DVD de Sony ne possède pas de prise USB ou firewire. Pour le montage et à ce que j'ai lu dans la notice (pas encore fini de disc -R) on copie simplement le fichier du disc vers le disque dur. Simple, oui mais... encore fallait il avoir un lecteur et/ou graveur de DVD, chose dont je n'étai pas équipé. Enfin, ça me donne une bonne occasion d'en acheter un. Sinon vous pouvez aussi vous servir de votre carte d'acquisition analogique, car il dispose de sorties: audio via RCA, vidéo et S-Vidéo, le tout via cordon propriétaire.

 
:: Autopsie d'un caméscope  -  11/01/2005

Voila, la prise en main est terminée, bilan disons... mitigé. Je m'explique.

Tout d'abord, 

- Le support d'enregistrement:

dvd 8cm

Enregistrement sur mini DVD-R ou DVD-RW ( 8 cm ) pour 1.4 Go de vidéo, soit 30 minutes en mode normal ou 20 minutes (seulement) en mode haute qualité. Ce support qui est connus de tous à l'heure actuelle depuis déjà quelques années, en est à ses débuts dans le mode du stockage vidéo en temps réel... ou à sa fin, le temps nous le dira...

Le prix des DVD pourra en rebuter plus d'un comme nous l'avons dit plus haut, car en enregistrant toujours en haute qualité, les 20 minutes de vidéo vous conterons environ 10€ pour un DVD-R et environ 15€ pour un DVD-RW, soit environ 9 fois plus cher que le DV. 

Même si ça parait attractif pour certains, notamment le coté "nouvelle technologie", un problème se posera plus tard au moment du montage. On aborde ce chapitre plus bas.

Ce qu'il faut retenir ?

Le DVD n'est pas un support d'enregistrement, mais un support de diffusion. 

 

- La mécanique de lecture/enregistrement:

Que dire de cette mécanique, si ce n'est qu'elle ressemble à n'importe qu'elle mécanique de lecture... je suis d'ailleurs preneur de toutes informations concernant les mécanique de lecture des DVD-Cam.

- L'optique:

Optique Carl Zeiss Vario-Tessar Zoom optique 10x. Le tout avec un diamètre de filtre de 25mm, et une focale équivalente 35mm de 43 - 430mm.

- L'ergonomie: 

 

dvd cam sony dcr-dvd91e

A droite, le joystick de commande des menus. Assez précis malgré sa petite taille. Suivent l'index des scènes, touche contre jour pour l'écran ACL et les informations sur la batterie.  

 

dvd cam sony dcr-dvd91e

Une fois l'écran ACL ouvert, on accède aux commandes de lecture classique, réglage du volume, la finalisation du disque et les options de montages.

 

dvd cam sony dcr-dvd91e

Sur la face avant, hormis l'objectif, on retrouve le micro, la lampe infra-rouge et le capteur de la télécommande.

 

dvd cam sony dcr-dvd91e

La trappe d'insertion du disque avec la commande de marche/arrêt, lecture et mode photo. 

 

dvd cam sony dcr-dvd91e

Vue de dessus, avec la griffe porte accessoires, la commande d'ouverture pour introduire le disque et le mode NightShot.

 

dvd cam sony dcr-dvd91e

LA prise micro et la prise audio/vidéo avec 2 RCA audio, 1 RCA vidéo et 1 S-Vidéo.

- Caractéristiques: (données constructeur)
 
  Audio
Doublage son 12 bits Non
Système audio Dolby® Digital AC3 2 canaux
Microphone intégré Stéréo
Haut-parleur intégré Oui

  Appareil photo
DXP 14 bits Non
Technologie HAD avancée Oui
Comp. rétroéclairage Oui
Réduction du bruit de l'appareil photo Oui
Fondu Noir, Superposition, Volet
Mise au point : Focale intégrale automatique Oui
Mise au point : Manuel Oui
Capteur CCD Taille (CCD) 1/6
Capteur CCD Système (CCD) Entrelacé
Enregistrement intervalle Non
Touche de mise au point manuelle Curseur
Sensibilité minimum (lux) 5
Sensibilité minimum avec NightShot (lux) 0
Nombre de pixels réels en mode appareil photo (K) 400
Nombre de pixels réels en mode mémoire (K) 400
Nombre de pixels bruts (K) 800
Programme AE Portrait / Plage et ski / Sport / Paysage / Spot / Coucher de soleil et Clair de lune
Vitesse d'obturation 1/3 - 1/3500
Mise au point spot (écran tactile) Non
Mesure spot Non
SteadyShot Super (électronique)
Balance des blancs Auto / Extérieur / Intérieur / Verrouillage

  Dimensions
Profondeur (mm) 136
Hauteur (mm) 88
Largeur (mm) 50.5

  Flash
Ejection automatique Non
Mode flash : Distance recommandée (mode mémoire) (m) 0,3 - 2,5
Mise au point laser Non
Distance recommandée de la mise au point infrarouge (mode mémoire) (m) 0,3 - 2,5
Night Framing Non

  Prises
Entrée audio Non
Sortie audio Oui
Entrée i.LINK™ (DV) Non
Sortie i.LINK™ (DV) Non
Entrée i.LINK™ (MICROMV) Non
Sortie i.LINK™ (MICROMV) Non
entrée S-Vidéo Non
Sortie S-Vidéo Oui
Port USB Non
Entrée vidéo Non
Sortie vidéo Oui

  Objectif/Zoom
Obturateur lent en couleur : Mode appareil photo Oui
F 1,7 - 2,3
f (en équivalent 35 mm) Mode appareil photo (mm) 43 - 430
f (en équivalent 35 mm) Mode mémoire (mm) 43 - 430
f (distance focale) (mm) 2,3 - 23
Diamètre du filtre (mm) 25
Objectif Carl Zeiss® Vario-Tessar®
Nightshot : Mode appareil photo Super NightShot Plus
Zoom numérique de précision Non
Touche de zoom Molette
Rapport zoom (numérique) 120
Rapport zoom (optique) 10

  Mémoire
Enregistrement en rafale Non
Enregistrement en rafale et autofocus par détection de contraste Non
Enregistrement en rafale multiple 9 photos Non
Compression JPEG
Format Vidéo / VR
Taille de l'image : Max. 640 x 480
Taille de l'image : VGA 640 x 480
Lecture index Non
Mix mémoire Non
Compatibilité Memory Stick PRO™ Non
Compatibilité Memory Stick R Non
Film MPEG EX
Balayage progressif Non
Système d'obturation progressif Non
Support d'enregistrement DVD-R/RW
Mode d'enregistrement HQ / SP / LP
Enregistrement d'images fixes en mode Fine 1/4
Enregistrement d'images fixes en mode Standard 1/10
Enregistrement d'images fixes en mode SuperFine Non

  Réseau
Fonction Album Non
Fonction e-mail Non
Fonction réseau Non
Fonction Réseau USB Non
Navigateur Web Non
Communication sans fil avec la fonction Bluetooth™ Non

  Autres
16:9 grand angle (plein écran) Oui
Griffe porte-accessoire intelligente Oui
Indicateur de charge de la batterie Oui
Torche intégrée Non
Durée d'enregistrement continu avec batterie fournie et viseur (min) 135
Mode Démo Oui
Effets spéciaux numériques Luminance / Vieux film
Système InfoLITHUM Oui
Durée d'enregistrement continu max. avec batterie en option et viseur (min) 505
Effets spéciaux Mosaïque / Monotone / Sépia / Pastel
Consommation électriqueEcran à cristaux liquides (W) 3.9
Consommation électrique VF (W) 3.6
Mode d'enregistrement progressif Non
USB Streaming Non
Poids sans cassette/batterie (g) 490

  Accessoires fournis
Adaptateur 21 broches Oui
Adaptateur secteur AC-L15A/B
Câble AV Stéréo AV
Protège-objectif Oui
Batterie rechargeable NP-FM50
Bandoulière Oui
Stylet Non
Cassette/cassette de nettoyage Non
Câble USB Non
Télécommande sans fil RMT-835
Dragonne Non

  Viseur électronique / écran LCD
Ecran LCD hybride Oui
Ecran LCD : Pixels (points) 123200
Ecran LCD : Taille (pouces) 2.5
Ecran tactile Non
Viseur Couleur
Viseur : Pixel (points) 123

  Magnétoscope
Mémoire de cassette Non
Doublage et montage Montage de la liste d'écoute / Montage original
Format DVD-R/RW Video / VR HQ / SP / LP
Lecture Hi8/Video8 Non
Enregistrement longue durée Oui
Lecture NTSC sur téléviseur PAL Non
Zoom à la relecture Oui
Fonction de conversion du signal Non

 

 

:: Un caméscope mini DVD, oui mais après...?  -  11/01/2005

Voilà, c'est fait, vous connaissez toute l'intimité d'une DVD-Cam, place maintenant à l'après prises de vues, c'est à dire le montage. Certes vous n'êtes pas obligé de monter vos films, d'ailleurs Sony dans sa pub nous dis bien en gros, " vous filmez, vous mettez dans votre lecteur DVD de salon et toute la famille profite tout de suite des images". C'est vrai, il n'ont pas tort, même si comme on l'a vu au cours de l'autopsie, il faut passer par une phase de finalisation du DVD, qu'il soit R ou RW, mais c'est toujours moins long que le rembobinage d'une K7 DV.

Quoiqu'il en soit, vous voilà avec votre mini DVD rempli d'images, reste plus qu'a en tirer profit en faisant un beau petit montage. Je ne détaillerai pas le montage via les possibilité du caméscope, mais uniquement le montage via logiciel si j'en ai le temps.

Bon, déjà, premier problème, je dispose de la DCR-DVD91E, et comme c'est le bas de gamme pas de prise USB2, donc lecteur et/ou graveur de DVD obligatoire. Bon, en DV aussi il faut quelque chose de particulier, c'est la fameuse prise firewire, IEEE1394, iLink ou encore communément appelée, prise DV. Mais de nos jours, presque toutes les cartes mère en sont pourvue, mais attention aux débits annoncé sur certaines cartes mère d'entrée de gamme sans parlé de la compatibilité... 

prise firewire

prise dv in dv out

A gauche, 1394a-2000, ou mini DV, à droite 1394a-1995.

Prise DV sur caméscope.

Soit. J'ai commandé un graveur DVD, et pas de problème, il lit très bien les mini DVD ( 8 cm ). Je dis ça parce que sur un Samsung, le mini DVD n'était tout simplement pas reconnu, et il n'y avait pas de disque d'inséré pour le lecteur. 

J'insère la fameuse galette dans le lecteur DVD et via l'explorateur de fichiers j'ai  mes fameux fichier *.vob, *.ifo et *.bup et un simple copier/coller et les fichiers se retrouvent sur le disques dur. Waaahouuu, c'est simple et rapide !!!!  

fichier vob

Listing des fichiers se trouvant sur le mini DVD.

Eh bien non, ce n'est pas tout. D'accord vos fichiers sont lisible avec un logiciel de lecture de DVD, mais, dans l'exemple ci-dessus, les 4 fichiers *.vob qui nous intéressent, représente en fait 62 séquences distinctes, c'est-à-dire 62 fois enregistre/stop. Conclusion, en plus d'une compression d'image, il s'embête pas à  crée un fichier *.vob pour chaque séquences, mais fait des " paquets ". Dans le vts_01_1.vob il y a 2 séquences, dans le vts_02_1.vob il y en a 15, dans le vts_03_1.vob il y en a 2 et dans le dernier, le vts_04_1.vob il y a 43 séquences.  Il vous faut donc pour " de-rusher " utiliser un logiciel qui va " spilter " les fichiers *.vob, Rippack v3 beta16 rempli ce rôle à merveille. Vivement conseillé et pour la suite aussi. Donc un peu plus de temps à la soit dite rapidité. Sinon retrouvez le guide pas à pas de B.HELLER

fichier vob

Listing des fichiers après les avoirs spliter.

Mais au fait, c'est quoi un fichier *.vob ?

VOB est en fait l'abréviation de Video OBject. Un fichier VOB a pour particularité de contenir plusieurs flux, en général 1 flux vidéo au format mpeg2 ou *.m2v, 1 flux audio au format AC3 ( il peut y avoir plusieurs flux audio, notamment si le film comporte plusieurs langues ) et quelques fois un flux pour les sous-titres. C'est pour ça que pour être exploité, les fichiers *.vob doivent passer par une phase de "  démultiplexage ", phase qui va séparer les fichiers vidéo des fichiers audio. 

Il y a une solution "à l'arrache" qui consiste à renommer son fichier *.vob directement en *.mpeg, mais comme vu ci-dessus, le fichier peux contenir plusieurs flux audio, et en renommant directement, vous ne pourrez pas choisir le flux qui vous intéresse. 

A ce stade, après avoir de-multiplexer vos fichiers *.vob, votre flux vidéo mpeg2 n'a pas encore subit de compression/décompression par rapport à son format d'enregistrement. Vous avez donc votre fichier mpeg2 qui n'attend que vous pour s'exprimer, mais à sa façon, parce que vous ferez selon SES normes à lui et pas seulement selon votre imagination.

Ben pourquoi...?

Pourquoi ? C'est très simple... mais un peu long.

Une image d'une vidéo non compressée occupe une taille d'environ 1 Mo. Afin d'obtenir une vidéo paraissant fluide il est nécessaire d'avoir une fréquence d'au moins 25 ou 30 images par seconde, ce qui produit un flux de données d'environ 30 Mo/s, soit plus de 1.5 Go par minute. Il est évident que ce type de débit est peu compatible avec les espaces de stockage des ordinateurs personnels ni même avec les connexions réseau de particuliers ou de petites ou moyennes entreprises.

Ainsi, afin de pallier cette difficulté, il est possible de recourir à des algorithmes permettant de réduire significativement les flux de données en compressant / décompressant les données vidéos. On appelle ces algorithmes CoDec (pour COmpression / DECompression).

Dans de nombreuses séquences vidéos, de nombreuses scènes sont fixes ou bien changent très peu, c'est ce que l'on nomme la redondance temporelle.

Le groupe MPEG ( Moving Picture Expert Group ) a été établi en 1988 dans le but de développer des standards internationaux de compression, décompression, traitement et codage d'image animées et de données audio.

Il existe plusieurs standards MPEG :

  • le MPEG-1, développé en 1988, est un standard pour la compression des données vidéos et des canaux audio associés (jusqu'à 2 canaux pour une écoute stéréo). Il permet le stockage de vidéos à un débit de 1.5Mbps dans une qualité proche des cassettes VHS sur un support CD appelé VCD (Vidéo CD).
  • le MPEG-2, un standard dédié originalement à la télévision numérique (HDTV) offrant une qualité élevé à un débit pouvant aller jusqu'à 40 Mbps, et 5 canaux audio surround. Le MPEG-2 permet de plus une identification et une protection contre le piratage. Il s'agit du format utilisé par les DVD vidéos.
  • le MPEG-4, un standard destiné à permettre le codage de données multimédia sous formes d'objets numériques, afin d'obtenir une plus grande interactivité, ce qui rend son usage particulièrement adapté au Web et aux périphériques mobiles.
  • le MPEG-7, un standard visant à fournir une représentation standard des données audio et visuelles afin de rendre possible la recherche d'information dans de tels flux de données. Ce standard est ainsi également intitulé Multimedia Content Description Interface.
  • le MPEG-21, en cours d'élaboration, dont le but est de fournir un cadre de travail (en anglais framework) pour l'ensemble des acteurs du numériques (producteurs, consommateurs, ...) afin de standardiser la gestion de ces contenus, les droits d'accès, les droits d'auteurs, ...

Le MPEG-1 permet d'encoder une vidéo grâce à plusieurs techniques :

  • Intra coded frames (Frames I, correspondant à un codage interne): les images sont codées séparément sans faire référence aux images précédentes.
  • Predictive coded frames (frames P ou codage prédictif): les images sont décrites par différence avec les images précédentes.
  • Bidirectionally predictive coded frames (Frames B): les images sont décrites par différence avec l'image précédente et l'image suivante.

Les frames I

Ces images sont codées uniquement en utilisant le codage JPEG, sans se soucier des images qui l'entourent. De telles images sont nécessaires dans une vidéo MPEG car ce sont elles qui assurent la cohésion de l'image (puisque les autres sont décrites par rapport aux images qui les entourent), elles sont utiles notamment pour les flux vidéo qui peuvent être pris en cours de route (télévision), et sont indispensables en cas d'erreur dans la réception. Il y en a donc une ou deux par seconde dans une vidéo MPEG.

Les frames P

Ces images sont définies par différence par rapport à l'image précédente. L'encodeur recherche les différences de l'image par rapport à la précédente et définit des blocs, appelés macro blocs (16x16 pixels) qui se superposeront à l'image précédente.

L'algorithme compare les deux images bloc par bloc et à partir d'un certain seuil de différence, il considère le bloc de l'image précédente différent de celui de l'image en cours et lui applique une compression JPEG.

C'est la recherche des macro blocs qui déterminera la vitesse de l'encodage, car plus l'algorithme cherche des "bons" blocs, plus il perd de temps...
Par rapport aux frames-I (compressant directement), les frames-P demandent d'avoir toujours en mémoire l'image précédente.

Les frames B

De la même façon que les frames P, les frames B sont travaillées par différences par rapport à une image de référence, sauf que dans le cas des frames B cette différence peut s'effectuer soit sur la précédente (comme dans les cas des frames P) soit sur la suivante, ce qui donne une meilleure compression, mais induit un retard (puisqu'il faut connaître l'image suivante) et oblige à garder en mémoire trois images (la précédente, l'actuelle et la suivante).

Afin d'optimiser le codage MPEG, les séquences d'images sont dans la pratique codées suivant une suite d'images I, B, et P (D étant comme on l'a dit réservé à l'avance rapide) dont l'ordre a été déterminé expérimentalement. La séquence type appelée GOP (Group Of Pictures ou en français groupes d'images) est la suivante:

I - B - B - P - B - B - P - B - B - P - B - B - I

Une image I est donc insérée toutes les 12 frames.

Donc, ce qu'il faut retenir dans notre cas d'un caméscope enregistrant en mpeg2, c'est qu'il y aura une image clé toutes les douze images, alors qu'en comparant au DV, toujours à 25 images/secondes, lui possède 25 images clé, elles sont toutes " différente " et non extrapolé via arithmétique informatique, bref, le codec mpeg2 IBP. Voilà, petit cours de mpeg2 terminé, et ça va nous servir lors des opérations de montage.

Il ne faut pas oublier que le format mpeg2 ne se prête pas au montage, mais uniquement à la diffusion sur DVD. Si votre but est de monter un maximum de séquences, fuyez les DVD-Cam. 

Je ne dit pas que c'est impossible, mais vous aurez beaucoup moins de possibilité de transitions et de précision en faisant du montage en mpeg2 qu'en DV. Le calage d'une bande son sur une action précise sera assez... hasardeuse. En gros, votre montage sera à la 1/2 seconde près au lieu du 1/25éme avec le DV. 

Eh, attends, tu dit n'importe quoi, les DVD du commerce aussi c'est des fichiers *.vob avec des fichiers mpeg à l'intérieur !

Oui et non. C'est vrai que les fichiers *.vob d'un DVD contiennent des flux vidéo codé en mpeg2 mais le mpeg2, ici, sert de diffusion et non de source pour un éventuel montage. Les films ont été tournés avec des caméras dépassant la dizaine de milliers d' euros... Et il y a la notion de débit à prendre en compte, vous savez, le fameux bitrate ou encore VBR pour Variable BitRate. Le débit théorique maximal du mpeg2 et d'environ 10.4Mbit/s, mais en pratique ça tourne plutôt autour de 7 Mbit/s. Pour information, le débit du DV et d'environ 25 Mbit/s. Donc dans notre cas du DVD du commerce, la diffusion se fait en mpeg2, alors que la prise de vue à été faite en 35mm, DV pro, DV... Le film n'a subit qu'une seule compression, celle pour la diffusion.  

Mais pour mon montage, c'est quand même bon, puisque la compression crée ces fameuses images B et P en extrapolant des images I, je me retrouve quand même avec mes 25 images/seconde ?!

Oui, exact, mais il ne faut pas oublier notre fameux GOP (Group Of Pictures). C'est lui qui ordonnera tel un dictateur ou sera coupé le film, parce qu'un mpeg ne se coupe pas n'importe où. En effet, un GOP peut être ouvert ou fermé. Dans un GOP fermé, la dernière image B n'a pas besoin de l'image I du groupe suivant pour être décodée et le flux peut être coupé à la fin de ce GOP. Dans le cas d'un GOP ouvert, vous serez tributaire du GOP ( bloc de 12 images ), et c'est pour cela qu'il est difficile de monter correctement un film en mpeg2 grand public.

Mais alors... j'en fait rien de mon film ?

Si, car le montage n'est pas impossible, il est juste beaucoup plus hasardeux et comme au final pour être visionner il devra être re-compresser, la qualité sera encore moindre qu'à la base. Eh oui, re-compresser quelques chose qui a été compresser puis décompresser dégrade forcément la qualité. Pour le montage, des solutions qui limite la décompression avant de travailler le fichier mpeg2 existe, tel Womble MPEG Video Wizard, il te permet de retravailler tes fichiers *.vob sans les décompresser, sauf dans le cas de rajout de transitions, audio, titres... mais il ne transforme que les parties modifiées du fichier. 

 

Voilà, maintenant il ne vous reste plus qu'à apprivoisez la bête et à domptez le mpeg2 si mystérieux à vos yeux.  

 

Participation involontaire de:

«Vidéo et imagerie numérique - Compression vidéo» issu de CommentCaMarche.net soumis à la licence GNU FDL

Phil29 - Bob Art - Monique - Nono44 et Cendron du forum du Repaire

 

 

 
:: Caméscope mini DV Canon XM1  -  20/09/2004
Nous voici revenus de nos jours, et cette fois avec la XM1, elle aussi bien connue de tous. Cette bête ne m'appartient pas malheureusement, mais à mon amis Thomas de www.thypath.com qui à fait une maîtrise de cinéma. Je vous invite d'ailleurs à allez visiter son site pour y découvrir ses oeuvres audio/vidéo, je vous  conseil vivement le clip de Venetian Snares - Find Candace. A écouter à fond, mais attention toutefois aux âmes sensibles à l'épilepsie...

 

 


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